Emplois, salaires, retraites, santé, droits nouveaux, partage des richesses… c'est URGENT !

Le rejet de Sarkozy et de ses ministres a conduit à un changement de gouvernement ; mais en dehors de certains discours et de quelques mesures symboliques, il n'y a pas de rupture dans la politique mise en oeuvre :

L'absence de réévaluation conséquente du salaire minimum et des minimas sociaux avait déjà confirmé cette orientation qui ne répond pas aux urgences sociales et ne réduit pas les inégalités.

La création d'emplois précaires, notamment dans l'Éducation nationale, là où il y aurait besoin d'emplois statutaires et stables, montre quel emploi d'avenir propose ce gouvernement : des contrats à durée déterminée sans réelle formation ni perspective de qualification. Si on excepte cette fausse solution, les effectifs de la Fonction publique et des entreprises publiques vont encore diminuer : là où il faudrait reconstruire les services publics, le gouvernement continue de supprimer des emplois, aggravant le chômage des jeunes. Il recrute ensuite, temporairement, d'autres jeunes qu'il précarise dans les administrations et les services publics !

Les plans de licenciements, les fermetures d'entreprises (en partie repoussés par les patrons pour des raisons électorales) se multiplient : la compassion ministérielle n'est pas la réponse dont ont besoin les salarié-e-s, notamment les dizaines de milliers licencié-e-s ; il faut des actes, comme ponctionner les actionnaires qui se sont enrichis durant des années en profitant du travail de celles et ceux aujourd'hui menacé-e-s de licenciement, et imposer le droit de véto des représentant-e-s du personnel sur les licenciements collectifs.


  • Emploi, rémunération, santé, retraite, ... il y a urgence !
  • Des millions de chômeurs et chômeuses, de plus en plus de salarié-e-s, de jeunes et de retraité-e-s en situation de pauvreté : des mesures d’urgence doivent être prises
  • Suspension des plans de licenciements, droit de véto pour les Comités d’Entreprise, extension de l’obligation de CE aux entreprises de moins de 50 salarié-e-s. Arrêt des suppressions d’emplois dans la Fonction publique et les entreprises publiques.
  • Augmentation du SMIC et des minimas sociaux (1 700 euros), des allocations chômage et pensions de retraite.
  • Droit à la santé pour tou-te-s, par des mesures immédiates
  • Annulation des contre-réformes sur les retraites.
  • Adoption d'un plan de renforcement et d'élargissement des services publics.
  • Annulation de tous les cadeaux fiscaux faits aux plus riches et de l’alourdissement des impôts les plus injustes (TVA)
  • Dénonciation des traités européens
  • Abrogation des lois antigrève.

Des actions, souvent unitaires, sont annoncées dans plusieurs secteurs professionnels, d’autres se décident dans les prochains jours (santé, cheminot-e-s, automobile, retraité-e-s, centres d’appel, finances publiques, industrie, etc.). C’est un appui pour construire une action nationale interprofessionnelle, qui demeure indispensable. C’est la proposition que l’Union syndicale Solidaires vient de faire, de nouveau, aux autres syndicats.

Télécharger la déclaration du Bureau national de l’Union syndicale Solidaires (2 pages, 80Ko).